La bioremédiation est une technique de dépollution utilisant des micro-organismes, champignons ou plantes pour dégrader, transformer ou neutraliser des polluants dans les sols, eaux ou sédiments.

Les recherches sur la bioremédiation débutent dans les années 1960-1970, notamment après la marée noire de Santa Barbara (1969), qui a conduit à une sensibilisation accrue du public aux problèmes environnementaux et a été un catalyseur de la création de l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA) en 1970.

La bioremédiation cible plusieurs grands types de polluants, notamment les hydrocarbures, les métaux lourds, les pesticides et autres polluants organiques persistants.

Elle repose sur plusieurs techniques, certaines in-situ et d’autres ex-situ: 

• La bioremédiation in situ consiste à traiter les contaminants sur place à l’aide d’agents biologiques, on compte la bioaugmentation, la bioventilation et la biostimulation.
• Tandis que les techniques ex-situ consistent à éliminer ou à excaver des contaminants et des polluants par transport ultérieur d’un site à un autre. Parmi celles-ci on retrouve landfarming, les bioréacteurs et les biopiles.

Découvrez-en plus dans les visuels de ce numéro ci-dessous.